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jeudi 19 janvier 2012, par Christine Deslandes
Risques géopolitiques élevés, notamment la crise de la dette en Europe et les tensions en Iran, taux d’intérêt bas et marchés boursiers volatils… À quels placements vouer son épargne en 2012 ? Faut-il être pépère ou prendre des risques ? Voici des suggestions.
Les fonds « tout-terrain »
Les fonds flexibles ou « tout-terrain » ressemblent aux fonds équilibrés du fait qu’ils peuvent aussi bien investir dans les actions que les obligations. Leur particularité est la marge de manœuvre laissée au gestionnaire de portefeuille. Certains peuvent faire varier le poids des actions de 0 à 100 %. D’autres ont carte blanche pour investir là où se trouvent les rendements. Cette gestion tactique tente de tirer avantage de l’environnement de marché, peu importe son état. Le Portefeuille Exemplar axé sur le marché canadien BluMont et Fonds Occasions de rendement Manuvie sont des exemples de produits disponibles sur le marché. Le Portefeuille de BluMont permet même à sa gestionnaire de se protéger des dangers en utilisant les ventes à découvert ou l’achat d’options.
Les fonds équilibrés
Même si ces fonds ne frappent jamais de coup de circuit, ils ont l’avantage de ne jamais se faire retirer sur trois prises. Leur but ? Donner une performance raisonnable dans n’importe quelles conditions de marché. Chaque fonds est conçu pour refléter un certain niveau de risque en maintenant le poids des actions et des obligations dans une fourchette. Ainsi, le Portefeuille à revenu favorable TD, à faible risque, est composé à 15 ou 20 % d’actions, tandis que le Fonds Fidelity revenu mensuel, à risque modéré, contient 45 à 50 % d’actions.
La pérennité des dividendes
Une bonne façon d’augmenter ses revenus de placement est d’acheter des dividendes. Mais l’idée ici n’est pas de sélectionner les titres qui distribuent de forts dividendes, mais ceux qui en octroient régulièrement sur plusieurs années, idéalement en les augmentant de façon régulière. On évite ainsi les versements extraordinaires qui, souvent, privent les entreprises de leur trésorerie. En fait, les titres sélectionnés de la sorte se révèlent généralement solides. Des exemples ? Le FNB Claymore Canadian Dividend Aristocrat et le Fonds McLeanBudden revenus de dividende.
Les obligations corporatives de qualité
L’approche la plus populaire consiste à éplucher les bilans des compagnies pour savoir si elles ont les moyens de rembourser leurs dettes. L’idée ici est de placer son argent dans des obligations corporatives procurant des rendements élevés. Le gestionnaire favorise cependant les titres dont les échéances ne sont pas trop longues (trois ou quatre ans) afin de réduire le risque tout en ayant des rendements satisfaisants. Le Fonds d’obligations corporatives Altamira est un exemple de cette stratégie. Notons aussi que certains fonds obligataires utilisent cette stratégie dans un portefeuille plus vaste, notamment le Fonds d’obligations Avantage Dynamique et le Fonds d’obligations à rendement global PH&N.
Le style valeur
Quand la Bourse joue au yo-yo, la meilleure approche c’est encore d’acheter lorsque le prix d’une action est bas et de vendre lorsqu’elle est pleinement valorisée. Or, c’est justement ce que préconise le style valeur. On retrouve dans cette catégorie des noms comme Fonds de valeur américaine CI, Fonds d’actions canadiennes Mawer et Fonds d’actions étrangères Mackenzie Ivy.