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jeudi 23 juin 2011, par Christine Deslandes
On croyait que c’était fini… Eh non, les dettes souveraines, et plus particulièrement l’enlisement de la Grèce, ont relancé les inquiétudes face au secteur bancaire.
L’été pourrait donc être mauvais. Même Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, le consent.
Les dettes souveraines menacent d’infecter les banques. Les institutions les plus à risque sont celles des PIGS. Mais la contagion pourrait s’étendre… en Europe particulièrement.
Mince consolation, le système bancaire canadien est faiblement exposé à ce risque, selon la Banque du Canada. Oui, nos banques pourraient en souffrir, mais pas au point de rouler au tapis.
Reste que l’endettement au sud de nos frontières, lui, est un danger réel.
Il est clair que si les débiteurs impénitents ne prennent pas de mesures fermes et réalistes, et si les agences de notation continuent de lancer des avertissements en série, l’été sera pourri.