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jeudi 12 janvier 2012, par Christine Deslandes
Les boules de cristal des économistes laissent entrevoir un léger ralentissement de l’économie mondiale en 2012.
Les perdants
La crise des finances publiques dans la zone euro a finalement contaminé l’économie de la région. Une récession brève et légère – au mieux une stagnation - semble désormais inévitable en Europe étant donné la mise en place de mesures budgétaires plus restrictives.
Les gagnants
Les États-unis, qui n’ont pas subi de récession en 2011 comme certains prophètes de malheur le prédisaient, devraient enregistrer une faible croissance économique en 2012. La politique monétaire souple, la demande intérieure plus ferme et la reconstitution des stocks devraient lui permettre de maintenir son élan. De plus, rappelons qu’une année d’élections présidentielles stimule normalement l’activité de ce pays.
Le Japon, durement secoué par un séisme en 2011, va lui aussi prendre du mieux, en grande partie grâce aux efforts de reconstruction.
Les autres
Les économistes prédisent le ralentissement économique des marchés émergents, du Canada, de l’Australie, etc. Le freinage de l’économie européenne et, par extension, de l’économie mondiale pèsera sur les exportations et la demande de ressources naturelles, et heurtera les devises cycliques, comme le huard.
Une embellie devrait toutefois se dessiner à la fin de 2012, toujours selon les économistes. Et l’économie mondiale renouera avec la croissance en 2013.