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vendredi 13 janvier 2012, par Christine Deslandes
Une enquête de PwC révèle que 80 % des sociétés aurifères s’attendent à une hausse du prix de l’or en 2012. La majorité des répondants prévoient même qu’il atteindra un sommet de 2 000 $.
62 % des personnes interrogées ont également indiqué que le prix de l’or a une incidence positive sur le cours des actions de leurs sociétés. Mais cette incidence est moins importante qu’on pourrait le penser. À preuve, du début de l’exercice au 15 décembre 2012, le prix de l’or a progressé de 11 %, mais les titres aurifères composant l’indice aurifère mondial S&P/TSX ont reculé de 10,6 %.
« Une des principales raisons expliquant cet écart sans précédent entre le prix de l’or et le cours des actions des sociétés aurifères est la disponibilité de placements de rechange que les investisseurs peuvent se procurer afin de profiter de la hausse du prix de l’or pour générer de meilleurs rendements, pense M. Nochane Rousseau, leader de l’industrie minière pour la région du Québec de PwC. Les fonds indiciels négociables en bourse (FINB), qui offrent aux investisseurs intéressés par l’or une solution de rechange simple à l’achat de titres aurifères, constituent un bon exemple pour les investisseurs individuels. »
Reste que cet écart a une incidence sur les décisions des dirigeants d’entreprise en matière d’affectation des flux de trésorerie :
• 27 % des dirigeants ont versé des dividendes en 2011, ce qui représente une forte hausse par rapport à 9 % en 2010.
• 29 % des dirigeants pensent affecter leurs flux de trésorerie à des acquisitions en 2012, ce qui constitue une augmentation par rapport à 19 % en 2011.