|
jeudi 29 septembre 2011, par Christine Deslandes
« Des statistiques récentes indiquent que plus de 50 % des Québécois n’ont pas de testament, dit Alain Fortin, directeur principal du Trust La Laurentienne. De plus, une proportion notable de ceux qui ont fait leur testament dispose probablement d’un document désuet. »
Or, sans testament, le transfert des biens sera réglé selon les dispositions du Code Civil du Québec, ce qui peut aller à l’encontre des désirs d’un individu.
Seul le testament peut assurer que les dernières volontés d’une personne seront respectées ; il permet d’identifier les héritiers désignés et d’éviter les complications lors du partage des biens après un décès.
Il existe trois formes de testament : olographe, devant témoin et notarié. Or, seul le testament notarié est recommandé, parce que les deux autres doivent être homologués pour être valides, ce qui engage des frais supérieurs à ceux du testament devant notaire.
Lors de l’élaboration d’un testament, trois questions essentielles doivent être soulevées : 1) qui est le légateur et quels sont ses proches ? 2) que veut-il, et dans quelle optique aborde-t-il sa succession ? 3) combien vaut cette personne, quels sont ses actifs et ses biens ?
Habituellement, l’objectif principal d’un testateur - la personne qui dispose de ses biens par testament - est de transmettre ses avoirs à des héritiers. Il désire aussi les protéger, réduire au minimum les charges fiscales et leur épargner les soucis et la lourdeur administrative qui accompagnent le règlement d’une succession. Ici, plusieurs stratégies, souvent méconnues, pourront faire la différence. Et les planificateurs financiers sont bien outillés pour aider les gens.