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jeudi 26 janvier 2012, par Christine Deslandes
Handicapés par un manque d’argent, beaucoup de quadragénaires québécois n’ont jamais cotisé à un régime enregistré d’épargne-retraite.
37 % des Québécois dans la quarantaine n’ont en effet aucun filet de sécurité pour leur retraite, révèle un sondage commandité par Banque TD.
« Évidemment, il peut être difficile de trouver l’argent nécessaire pour commencer à cotiser à un REER, surtout lorsque l’on a une famille à nourrir et des factures à payer, remarque Richard La Ferrière, chef de région, Planification financière pour le Québec, chez TD Waterhouse. Pourtant, il faut comprendre qu’on ne peut pas compter sur un seul élément d’actif, comme notre maison, au moment de prendre notre retraite, car il faut davantage pour remplacer notre revenu régulier. »
Le REER demeure un des meilleurs instruments pour préparer la retraite. Il offre même les avantages de la déduction d’impôt et de l’intérêt composé.
Les quadragénaires qui ne veulent pas arriver à la retraite les poches vides auraient donc avantage à consulter un conseiller financier afin de mettre en place un plan d’épargne REER, pense M. La Ferrière.
« Et n’ayez pas peur de parler de vos difficultés financières, dit-il. Ainsi, votre conseiller ou des membres de la famille pourront vous aider à trouver des façons d’épargner. »
Chose certaine, il n’est pas trop tard pour commencer. « Même100 $ par mois d’économies peuvent vous permettre de disposer de fonds suffisants à la retraite », dit Richard La Ferrière.
Notez que ce sondage a été mené, entre le 22 novembre et le 2 décembre 2011, par Environics Research auprès de 234 Québécois. Il révèle aussi que 4 Québécois dans la quarantaine sur dix (41 %) cotisent à chaque année à leur REER, mais seulement 12 % mettent le maximum.