Compte d’épargne libre d’impôt : le nom qui dit tout ?

Lorsque le gouvernement a lancé le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) en 2009, 4,8 millions de Canadiens ont rapidement saisi cette occasion de mettre de l’argent dans un compte de placement libre d’impôt.

Seul problème, ce compte n’était pas tout à fait comme les gens se l’étaient imaginé, soit un compte d’épargne ordinaire. Les sondages menés auprès des consommateurs révèlent en effet que ceux–ci ne saisissent pas encore très bien comment fonctionne le CELI.

Ce que vous pouvez faire avec un CELI

Première chose à savoir : à chaque année, vous obtenez un plafond de cotisation au CELI de 5 000 $, qui sera indexé avec le temps. Si vous n’utilisez pas entièrement votre plafond, vous pouvez ajouter le droit inutilisé à votre plafond de cotisation de l’année suivante.

Même si le montant que vous déposez ne peut être déduit de votre revenu annuel comme vous pouvez le faire avec un REER, tout revenu (c.–à–d. intérêts ou gains en capital) que vous en tirez est libre d’impôt au moment où vous le gagnez ou le retirez du compte.

Comme c’est le cas avec le REER, cependant, vous pouvez acheter dans un CELI différents types de placements, comme les certificats de placement garanti (CPG), les obligations, les fonds communs de placement et les actions.

Ne cotisez pas plus que votre limite annuelle le permet

Avec un CELI, vous devez faire attention de ne pas cotiser trop. Sinon, des frais d’impôt vous seront imputés pour tout montant qui dépasse votre plafond de cotisation.

Combien pouvez-vous cotiser ? En 2011, la limite est de 5 000 $. Par contre, vous pouvez ajouter à ce montant les sommes non cotisées par le passé. De plus, si vous avez retiré un montant de votre CELI l’an dernier, vous pouvez l’ajouter à votre plafond de cette année.

Ainsi, supposons que vous avez déposé 5 000 $ en 2009 et ensuite 2 000 $ en 2010, mais qu’en décembre 2010, vous avez retiré les 7 000 $ placés dans le compte. Il en résulte vous pouvez cotiser 15 000 $ en 2011, soit les 7 000 $ retirés, plus les 3 000 $ non cotisés en 2010, plus le 5 000 $ de cotisation annuelle en 2011.

Libérez-vous des impôts

Tout revenu tiré d’un CELI, comme les intérêts, les gains en capital et les dividendes, est libre d’impôt. Il en va de même pour les retraits, contrairement au REER.

Le CELI permet aussi de cotiser à nouveau les montants retirés, ce que ne permet pas le REER. Par contre, vous devez attendre l’année suivante pour cotiser à nouveau un montant retiré. Sinon, vous serez pénalisé.

Cet article est fourni par L’Édition Nouvelles