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Ces grands enfants qui s’éternisent chez leurs parents

mercredi 31 août 2011, par Christine Deslandes


Frais de scolarités qui grimpent, loyers en augmentation, dépenses de téléphone et d’Internet incompressibles… Beaucoup de jeunes Canadiens sont tentés de jouer les « Tanguy » en restant plus longtemps chez leurs parents.

En fait, 44 % des Canadiens âgés de 20 à 29 ans habitaient encore dans la demeure familiale en 2006, selon Statistique Canada. Ce ratio était de 41 % en 2001 et 32 % en 1986.

Évidemment, ce phénomène générationnel représente un défi financier de taille pour les parents. « Comme un plus grand nombre de jeunes tardent à quitter le domicile familial, à se marier et à avoir des enfants, il est important que leurs parents, les baby-boomers, évaluent les conséquences de tout ça sur leur vie personnelle et leurs finances », pense François Louis-Seize, directeur régional du bureau Montréal Champlain de Groupe Investors.

Certes, le fait que leur progéniture s’éternise dans le nid familial engendre des dépenses additionnelles, ce qui peut réduire l’épargne et limiter la liberté. Selon M. Louis-Seize, la seule façon pour les parents de ne pas trop être pénalisés, c’est de transformer ces inconvénients en opportunités. Et il donne les astuces suivantes pour y arriver :

Demandez une pension : Traitez votre enfant… comme un adulte. Créez un milieu qui l’oblige à une plus grande indépendance en le mettant à contribution pour les tâches domestiques et les dépenses de la maison. Ou encore, demandez-lui une forme de loyer. S’il est au chômage, il devrait commencer à chercher un emploi.

Favorisez l’indépendance financière de l’enfant : Au lieu d’exiger un loyer, obligez-le à mette de l’argent de côté pour qu’il puisse verser une mise de fonds sur sa future résidence.

Maximisez les avantages fiscaux : Un enfant aux études qui n’a pas d’impôt à payer peut transférer à un de ses parents jusqu’à 750 $ en crédits d’impôt fédéraux. Il existe des crédits provinciaux semblables, tel le Crédit d’impôt pour frais de scolarité ou d’examen.

Devez-vous déclarer le « loyer » comme un revenu ? : Le loyer de votre enfant a-t-il été fixé à sa juste valeur ? Si ce dernier verse une pension qui couvre seulement sa part de l’épicerie et de l’entretien de la maison, le fisc estime que ce revenu n’a pas à être déclaré et qu’aucune dépense ne peut être déduite.

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