Sinistre majeur : 51 % des Québécois auraient l’air fous…

Que feriez-vous si votre maison était incendiée ou inondée ? Selon un sondage Léger Marketing, réalisé en mars 2009 pour le compte d’Allstate, 51 % des Québécois auraient de la difficulté à faire face à cette situation.

Lors de la 3e édition de la semaine de la Sécurité civile, Robert Lafrenière, sous-ministre de la Sécurité publique, s’est dit surpris de constater qu’autant de Québécois font partie du clan de la cigale. « Il faut rappeler qu’en situation d’urgence, il revient tout d’abord au citoyen d’assurer sa sécurité et celle de sa famille, ainsi que la sauvegarde de ses biens, a-t-il déclaré. Une famille devrait donc avoir à portée de main tous les articles lui permettant d’assurer son autonomie pendant les premiers 72 heures d’un sinistre. »

Pour aider les Québécois à être fins prêts en cas de catastrophe, un jeu-questionnaire, conçu en collaboration avec le Bureau d’Assurance du Canada (BAC), a été mis en ligne.

« Se préparer aux situations d’urgence, c’est réaliser que personne au Québec n’est à l’abri, a rappelé Jack Chadirdjian, directeur des services aux membres et des affaires publiques et gouvernementales du BAC. Été comme hiver, des sinistres surviennent sans crier gare. »

Et vous ne pouvez empêcher qu’il se produise. Mais vous pouvez prendre des mesures pour minimiser leurs effets négatifs, comme souscrire à une assurance, préparer une trousse d’urgence et investir dans l’entretien et la sécurité de votre maison.