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BrèvesDernier ajout : 4 décembre 2008. Dernières brèves
Très touchée par la crise financière, Lehman Brothers chercherait à se délester de l’équivalent de 14 G$ US d’actifs immobiliers commerciaux. Le groupe d’investissement serait déjà en pourparlers avec certains acquéreurs potentiels, notamment le gestionnaire d’actifs américains Blackrock. « Le Figaro »
Hier, la deuxième banque helvétique s’est vue infliger une amende de 7,15 G d’euros par la Financial Services Authority (FSA), gendarme de la Bourse britannique. La FSA lui reproche d’avoir fait des erreurs en évaluant certains placements garantis par d’autres actifs, qui ont mené à des dépréciations de 2,65 G$ US, de ne pas avoir supervisé correctement son département de produits de crédits structurés, qui gérait ces placements, et de ne pas avoir implanté de systèmes de contrôle interne adéquats. « Le Figaro »
Le taux annuel d’inflation dans la zone euro en juillet a été révisé en baisse, à 4,0 %, vient d’annoncer Eurostat, contre 4,1 % publié précédemment dans son estimation flash. Hormis les éléments volatils que sont l’alimentation et l’énergie, l’inflation annuelle ressort à 2,5 %. « Nouvel Observateur »
L’histoire fait sourire. Désirant réduire sa dette, qui atteint 2,2 G$ US, le Français CMA CGM, numéro trois mondial du transport maritime, s’est lancé dans « la gestion dynamique d’actifs ». À cet effet, le groupe a créé une société ad hoc, la Global Ship Lease, à laquelle il vient d’apporter 17 de ses navires porte-conteneurs. En faisant coter cette entreprise à la Bourse de New York, il compte récupérer 1 G$ US pour réduire sa dette. « Le Figaro »
En trois jours, la Russie a détruit son effort de dix ans qui visait à convaincre que le pays est stable, et son gouvernement prévisible. Les investisseurs occidentaux qui avaient cru au message ont de quoi méditer. Il est vrai que la décision du président Medvedev de mettre fin à l’opération militaire en Géorgie les a rassurés. Mais depuis, la Géorgie accuse les Russes de violer le cessez-le-feu. Par ailleurs, malgré le fait que BP ait fermé un oléoduc en Géorgie, le conflit n’a pas encore eu d’effet tangible sur le pétrole, le prix mondial continuant de glisser. « Le Monde et autres »
Le gouvernement a dû débourser gros pour réparer les pots cassés suite à la crise du crédit. Le budget fédéral américain s’en est ressenti, grimpant à 102,8 G$ US en juillet, selon le département de Trésor. Ce déficit est près de trois fois plus important qu’en juillet 2007, où il s’élevait à 36,4 G$ US. « Journal de Montréal »
Le dollar US faible a offert un répit spectaculaire au déficit commercial américain. Celui-ci a brusquement reculé à 56,8 G$ US en juin, contre 59,2 G$ US en mai. Cette amélioration est largement attribuable à une hausse de 4 % des exportations totales. Quant aux importations, elles ont progressé de 1,8 %. Sans le pétrole, l’amélioration est nettement plus marquée, puisque le déficit a baissé de 26,4 G$ US en mai à 20,4 G en juin. Par ailleurs, l’excédent commercial du Canada est passé de 5,2 G$ CA en mai à 5,8 G en juin. Les exportations ont augmenté de 1,3 G (+3,1 %), marquant une sixième progression de suite. Le prix de l’énergie a une fois de plus dynamisé la balance commerciale. Malheureusement, cette situation pourrait changer au cours des prochains mois si la baisse du prix du pétrole et du gaz se poursuit.
Ironiquement, c’est au paradis du pétrole que l’on manque d’essence. En effet, certaines stations-service de Petro-Canada situées en Alberta et en Colombie-Britannique sont à sec. Les pénuries sont le résultat de problèmes à la raffinerie d’Edmonton de Petro-Canada, qui a dû être fermée la semaine dernière. La compagnie regrette tout inconvénient causé par la situation et travaille dur pour en minimiser l’impact. « Toronto Star »
L’inflation en Espagne a dépassé les attentes en juillet pour atteindre un sommet de 15 ans, soit 5,3 %, ce qui rend encore plus délicat le ralentissement marqué de la quatrième économie de la zone euro. Pour des fins de comparaison, l’inflation était de 5 % en juin, et le consensus la fixait à 5,2 % en juillet. « Nouvel Observateur »
ING a publié mercredi un bénéfice trimestriel en baisse de 25 % sur un an, à 1,92 G d’euros, dû à un recul des revenus sur ses investissements. Néanmoins, le marché tablait sur un résultat net de 1,52 G d’euros, soit très en deçà des performances de l’assureur néerlandais. « Le Figaro »
Au deuxième trimestre, la compagnie pétrolière brésilienne Petrobas a annoncé un bénéfice net en hausse de 29 %, attribuée essentiellement à la flambée du prix du brut et des combustibles. Comme la plupart de ses concurrents, la compagnie a enregistré le plus gros bénéfice net trimestriel de son histoire : 5,4 G$ US. « Le Figaro »
Le fabricant de cigarettes canadien Rothmans, qui sera acheté par la multinationale Philip Morris International plus tard cette année en contrepartie d’un montant de 2 G$ CA, a dévoilé une perte de 354,4 M$ CA pour son premier trimestre, attribuable en partie aux dépenses liées à la conclusion de l’enquête de la GRC sur la contrebande de cigarettes. « Le Devoir »
Le juteux contrat pour renouveler la flotte d’avions ravitailleurs de l’US Air Force est menacé d’un nouveau coup de théâtre. En effet, la presse spécialisée avançait hier que l’avionneur Boeing, candidat acharné dans cette affaire, pourrait jeter l’éponge. Selon plusieurs sources internes chez Boeing, l’avionneur américain n’est pas certain de pouvoir répondre dans les temps aux critères récemment transmis par le Pentagone. Initialement accordé à Boeing il y a cinq ans, le contrat d’une valeur de 35 G$ US a été annulé depuis et attribué en février au tandem rival formé par l’Américain Northrop Grumman et l’Européen EADS, avant d’être à nouveau annulé. « Le Devoir »
Les États-Unis entendent scruter de près la décision des gouvernements du Canada, du Québec, du Royaume-Uni et de l’Irlande du Nord d’appuyer financièrement le développement de la nouvelle gamme d’avions CSeries de Bombardier. Washington vérifiera si ce soutien est illégal en vertu des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), visant à éviter que des entreprises reçoivent des avantages concurrentiels indus de la part des gouvernements. « Le Devoir »
Le gendarme de la Bourse américaine, la SEC, a indiqué lundi que plus de 12 000 actionnaires de Vivendi Universal allaient être indemnisés, pour un total de 48 M$ US. Ces derniers ont été lésés par la présentation de comptes frauduleux. Il y aura un peu plus tard une seconde distribution moins importante, a ajouté la SEC. « Le Point »
MISR Oil Processing (MOPCO), une société d’État égyptienne, a accepté d’acheter la quasi totalité de l’usine d’azote de 1,4 G$ US qu’elle construit conjointement avec Agrium, ce qui signifie que le géant canadien des engrais n’aura pas à inscrire une dépréciation sur les sommes investies dans ce projet. La semaine dernière, les autorités égyptiennes ont mis leur veto sur ce projet, craignant entre autres des répercussions environnementales et sanitaires sur la population. « Globe and Mail »
Après Merrill Lynch, Citigroup et UBS, c’est au tour de Morgan Stanley d’annoncer à ses clients individuels le rachat des obligations « ARS », pour un total de 4,5 G$ US. Par ailleurs, la cote de crédit à long terme de Morgan Stanley a été réduite d’un cran par Moody’s. « Le Figaro »
La hausse des prix à la consommation en Chine est redescendue en juillet à 6,3 % (7,1 % en juin), son plus bas niveau depuis 10 mois, l’impact de la flambée des prix des produits alimentaires continuant de s’atténuer. La même tendance se perçoit en France, où l’inflation a diminué de 0,2 % par rapport à juin, mais est en hausse de 3,6 % sur un an. En revanche, au Royaume-Uni, l’inflation a atteint le niveau record de 4,4 % en juillet, contre 3,8 % en juin. « Nouvel Observateur » « Le Point » « Herald Tribune »
Mitsubishi UFJ Financial Group déboursera 3 G$ US pour faire d’UnionBanCal, un conglomérat bancaire américain, une filiale à 100 %. Ne semblant pas découragée par le climat économique morose, la première banque japonaise prévoit de lancer le 18 août prochain une offre de rachat, à 63 $ US par action, sur la portion de 35 % du capital de l’établissement californien qu’elle ne détient pas encore. « Nouvel Observateur »
Particulièrement exposée à la crise financière, la banque d’affaires UBS a dévoilé aujourd’hui une perte nette de 358 M de francs suisses pour son deuxième trimestre. À la même date en 2007, UBS avait enregistré un bénéfice net de 5,6 G de francs suisses. Les résultats de ce trimestre sont inférieurs aux attentes du marché qui tablait sur une perte de 187 M. Notons que la banque a enregistré 42,5 G$ US de dépréciations depuis l’éclatement de la crise des crédits hypothécaires à risque. « Globe and Mail »
L’exploitant canadien de satellites Télésat, une ancienne filiale du groupe BCE, a enregistré un bénéfice net de 12,4 M$ CA au cours de son deuxième trimestre, un résultat qui contraste fortement avec la perte nette de 101,4 M réalisée au trimestre précédent. Le PDG de Télésat, Dan Goldberg, s’est dit très satisfait des résultats financiers et d’exploitation du deuxième trimestre et du premier semestre (perte nette de 89 M et revenus de 332 M). Il a précisé que la compagnie, nouvellement indépendante, gère bien ses affaires, notamment au chapitre du contrôle de ses dépenses. « Le Devoir »
La société canadienne de licence sur les brevets Wi-Lan a annoncé lundi que ses résultats financiers 2008 seront meilleurs que prévu, en partie grâce à une entente conclue avec Research In Motion. Le fabricant du BlackBerry a en effet accepté de faire breveter certains de ses produits de communications sans fil auprès de Wi-Lan. La société de licence s’attend maintenant à des revenus annuels de l’ordre de 24,5 à 25,5 M$ CA, comparativement à 15 à 20 M auparavant. Son bénéfice pro forma devrait atteindre 8 à 9,5 M$ CA, en forte hausse par rapport à la prévision précédente qui se situait entre 2 et 5 M. « Globe and Mail »
Waste Management, le plus important gestionnaire de matières résiduelles en Amérique du Nord, devrait augmenter aujourd’hui son offre sur Republic Services, le numéro 3 du secteur, en proposant 37 $ US l’action, une hausse de 10 % par rapport à l’offre originale de 34 $ US. Ce prix représente une prime de 33 %. « Wall Street Journal »
Dans son édition d’aujourd’hui, le Financial Times soutient que la Royal Bank of Scotland (RBS) se prépare à vendre 8 G$ US de prêts à des fonds d’investissements. Ces fonds comprendraient Apollo, GSO Capital, Blackstone et TPG. Fait particulier, ces prêts auraient servi au financement de rachats d’entreprises par des fonds d’investissements. Selon le quotidien, ils seraient vendus avec un rabais important. « Le Figaro »
Pour poursuivre son plan de désendettement, le groupe français de vin et de spiritueux Belvédère songerait à vendre le reste des activités de Marie Brizard, qui comprend des spiritueux, du vin et des whiskies. Les activités sans alcool de Marie Brizard ont déjà été vendues en septembre dernier. « Le Figaro »
La semaine dernière, le dollar américain s’est redressé face à plusieurs devises, dont l’euro et le dollar canadien, tandis que le pétrole s’est replié de 6,6 %. Le tout a enclenché un renversement de tendance sur les marchés américains, japonais et européens, qui sont passés du rouge au vert. La performance des pays émergents a été plus erratique, et l’indice canadien s’est enfoncé. « Le Figaro »
On note un autre renversement de tendance du côté de la politique monétaire chinoise, qui a laissé le yuan gagné 20 % depuis 3 ans. Depuis une dizaine de jours, la banque centrale s’efforce de faire baisser la valeur de la devise par rapport au dollar US. La baisse de 12 % de l’excédent commercial de la Chine au cours du premier semestre serait à l’origine de cette initiative. « Le Figaro »
La compagnie pétrolière brésilienne Petrobras a annoncé vendredi la signature d’un accord avec ExxonMobil portant sur le rachat de sa participation de contrôle dans Esso Chile Petrolera. La transaction, d’une valeur de 400 M$ US, sera réalisée au cours du deuxième trimestre 2009. « Nouvel Observateur »
Vendredi dernier, l’Irak a relancé l’exploration de ses gisements pétroliers après une vingtaine d’années d’interruption, provoquée par les sanctions internationales imposées à ce pays sous le régime de Saddam Hussein. En recommençant l’exploration des gisements pétroliers, les autorités espèrent doubler les réserves prouvées, évaluées actuellement à 115 G de barils. « Le Monde »
Fannie Mae a publié vendredi une perte de 2,3 G$ US pour son deuxième trimestre, contre un bénéfice de 1,94 G$ US un an plus tôt. Victime de la grave crise de l’immobilier qui secoue les Etats-Unis, le groupe termine ainsi son quatrième trimestre consécutif dans le rouge. On se rappellera que les difficultés de Fannie Mae ont nécessité l’intervention du Trésor américain et de la Réserve fédérale. « Le Devoir »
La deuxième banque britannique, Royal Bank of Scotland, a enregistré une perte nette de 761 M de livres au premier semestre, la première depuis qu’elle est entrée en Bourse il y a 40 ans. Cette perte, un peu moins importante que le redoutait le marché, est liée à une dépréciation d’actifs d’une valeur de 5,9 G de livres, liée à la crise du crédit. « Le Figaro »
Le producteur aurifère canadien Iamgold a dévoilé vendredi un bénéfice net de 33,3 M$ US pour son deuxième trimestre, renversant ainsi la perte de 81,4 M$ US réalisée à la même période l’an dernier. De plus, la compagnie a haussé ses prévisions pour 2008. Par rapport à ses estimations précédentes, elle s’attend maintenant à produire 950 000 onces, soit 30 000 onces de plus, ou 3 %, à un coût révisé se situant entre 485 et 495 $ US l’once.
Touchée par la crise du papier commercial adossé à des actifs (PCAA), la maison de courtage canadienne Canaccord Capital a vu ses profits fondre de près de 58 % au premier trimestre, à 16,5 M$ CA. Ses revenus étaient également en baisse de 30 % sur un an. Canaccord a prévenu que l’environnement devrait être difficile cette année et qu’elle diminuera ses dépenses pour absorber une partie du choc. « Globe and Mail »
La papetière canadienne Domtar a plus que doublé ses profits au deuxième trimestre, les portant à 24 M$ CA, contre 11 M pendant la même période de l’an dernier. Par ailleurs, Domtar a confirmé le départ prochain de son PDG, Raymond Royer, en poste depuis 1996. Le nom de son successeur sera annoncé d’ici la fin de l’année, a indiqué un porte-parole. « Le Devoir »
Les banques Citigroup, Merrill Lynch et UBS Financial Services ont conclu avec la justice américaine un accord à l’amiable pour racheter aux investisseurs des milliards de dollars d’obligations dont la revente a été bloquée par la crise du crédit. Les montants se divisent ainsi : 7 G$ US pour Citigroup, 10 G$ US pour Merrill Lynch et 19,4 G$ US pour UBS. Les produits financiers complexes avaient été présentés à la clientèle comme étant sans risque, mais sont virtuellement gelés depuis février en raison de la crise de confiance qui s’est emparée de l’ensemble des marchés de crédit depuis un an. On sait d’ores et déjà que d’autres banques devront également faire des rachats. « New York Times » « Boston Globe »
UAL Corp, la maison mère d’United Airlines, l’un des plus gros clients d’Airbus, a prévenu hier qu’elle pourrait annuler une commande portant sur la livraison de 42 Airbus A 319 et A 320, représentant une valeur de 2,2 G$ US. Cette annulation pourrait être la première d’une longue série. Certains analystes estiment en effet que les difficultés financières des compagnies aériennes pourraient faire perdre un quart, voire plus, de leurs commandes à Airbus et à son concurrent américain Boeing. « Le Figaro »
Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a admis les risques pour la croissance, hier, en laissant son principal taux d’intérêt inchangé, à 4,25 %, malgré les pressions inflationnistes. Il a ainsi emboîté le pas à la Banque d’Angleterre et à la Réserve fédérale américaine. "Le Figaro"
Compagnie Financière Richemont compte vendre sa participation dans British American Tobacco (BAT), ce qui la transformera en un pur groupe de luxe. Les deux parties seront dissociées le 20 octobre, et le groupe suisse, propriétaire notamment de la marque Cartier, redistribuera 90 % de sa participation dans BAT - 17,5 % du capital en actions du cigarettier - à ses actionnaires le 3 novembre. « Nouvel Observateur »
Victime du contexte économique et du mauvais temps, le détaillant Canadian Tire a déclaré hier un bénéfice en baisse de plus de 20 % pour son deuxième trimestre, en plus de réviser à la baisse ses prévisions pour le reste de l’année. « Journal de Montréal »
Industries Dorel a triplé sont bénéfice net au deuxième trimestre pour l’établir à 31,3 M$ US, comparativement à 10,8 M$ US un an auparavant. Les chiffres des deux trimestres comprennent des frais liés aux activités de restructuration annoncées précédemment chez Dorel Europe et Ameriwood. Martin Schwartz, le PDG du fabricant de produits de puériculture, de meubles et de bicyclettes, a expliqué que la diversité des secteurs d’activité et des gammes de prix permet à l’entreprise canadienne de bien résister aux fluctuations de l’économie. « La Presse Affaires »
La perte nette d’Imax a été de 12,2 M$ US. Ce résultat est presque trois fois supérieur à la perte nette de 4,5 M$ US rapportée au terme de la période correspondante l’an dernier. Néanmoins, Imax a affirmé avoir terminé le trimestre avec des commandes de 246 systèmes de cinéma et estime être en mesure de compléter, tel que prévu, l’installation d’environ 50 systèmes numériques d’ici la fin de l’année. « Journal de Montréal »
Le bénéfice net par part du groupe Arkema a doublé en six mois. Selon son PDG, la bonne tenue des pôles chimie industrielle et produits de performance (75 % du chiffre d’affaires) ainsi que les efforts internes de productivité et de croissance ciblée expliquent ces résultats. D’autre part, la filiale de chimie de Total continue à faire en sorte de bien maîtriser ses coûts et n’exclut pas des acquisitions aux Etats-Unis. « Le Figaro »
Toujours aux prises avec un marché et une conjoncture difficiles, la forestière nord-américaine AbitibiBowater a annoncé hier une perte nette de 251 M$ US, ou 4,36 $ US par action sur une base diluée, pour son deuxième trimestre de 2008. La direction a précisé que la capacité de production pourrait encore être réduite, mais a souligné les améliorations en cours. En effet, les coûts pourraient éventuellement être compensés par des gains de synergie. L’impact de cette réorganisation pourrait être ressenti cette année. « The Gazette »
Le gouvernement japonais s’attend à une croissance négative en raison de la baisse des exportations. La plupart des experts confirment ce diagnostic, remarquant que la consommation intérieure n’a pas bénéficié de la reprise débutée en 2003. Seule raison d’être optimiste : la récession sera probablement nettement moins forte que celle qui a frappé le pays à la fin des années 1990. « Globe and Mail »
Sans surprise, la Banque d’Angleterre a laissé aujourd’hui son taux directeur inchangé à 5 %, et ce, pour la quatrième mois consécutif. Le statu quo devrait perdurer encore un petit moment, la banque centrale étant coincée entre les risques d’inflation et le ralentissement de l’économie. « Daily Telegraph »
Un groupe de réflexion associant les principales banques de Wall Street a lancé mercredi plusieurs pistes de réformes pour éviter une répétition de la crise financière actuelle. Qualifiant la crise actuelle de « plus grave de la période d’après-guerre », le groupe a proposé notamment de réintégrer dans les bilans certains actifs qui en avaient été sortis, de durcir les critères concernant les produits de dette complexes, ou encore de mettre en place des critères de gestion des risques et des liquidités plus exigeants. « La Presse Affaires »
Le producteur d’électricité canadien TransAlta a fait savoir hier que la proposition d’achat de LS Power Equity Partners et Global Infrastructure Partners, d’une valeur de 7,8 G$ CA, sous-évalue la compagnie. À l’unanimité, le conseil d’administration de TransAlta a donc rejeté cette offre présentée le mois dernier. « Financial Post »
Le géant Microsoft compte racheter l’équivalent de 20 G$ US de ses actions en circulation afin d’accroître la valeur des parts. Les analystes pensent que ce rachat sera complété d’ici trois mois. “The Gazette”
Depuis quelques mois, la coentreprise Fujitsu Siemens Computers, tombée au sixième rang sur le marché européen des PC (Personal Computer) au deuxième trimestre 2008, est sur la sellette. Autre rebondissement, la direction du conglomérat allemand Siemens vient d’annoncer à son partenaire Fujitsu qu’elle souhaite sortir de cette filiale. En raison de son droit de préemption, Siemens doit donc proposer à Fujitsu le rachat de sa participation. Si Fujitsu déclinait l’offre, Siemens pourrait se tourner vers d’autres acheteurs. Le groupe chinois Lenovo, qui a acquis en 2005 les PC d’IBM, devrait être sur les rangs. « Le Figaro »
On peut d’ores et déjà parlé d’un "grand dérapage" pour plusieurs géants de l’assurance. Ainsi, l’assureur français AXA a enregistré un recul de 29 % de ses profits au deuxième trimestre, à 2,16 G d’euros, sous le poids des dépréciations. Après avoir enregistré une chute de 28 % de son bénéfice au second trimestre, à 1,5 G d’euros, l’assureur germanique Allianz, également touché par la crise financière, a averti qu’il ne pourrait pas atteindre ses objectifs initiaux pour 2008. L’assureur néerlandais Aegon, quant à lui, a clôturé le deuxième trimestre sur un bénéfice net de 276 M d’euros, en baisse de 58 % sur un an et nettement inférieur aux attentes. Enfin, l’assureur américain AIG a enregistré une perte gigantesque de 5,36 G$ US, qui dépasse les pires prévisions des analystes et est imputée au contexte « sévère » de l’immobilier et du crédit. « Le Figaro » « Herald Tribune »
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