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BrèvesDernier ajout : 4 décembre 2008. Dernières brèves
Les rumeurs qui laissaient entendre que Groupe Option Retraite, une firme québécoise de courtage en valeurs mobilières, serait achetée par Banque Nationale du Canada se confirment. Il s’agit de la quatrième transaction de ce type pour la Nationale depuis le début de l’année 2008 et de la plus importante sur le plan des actifs. « Journal de Montréal »
Le secteur financier américain continue de soulever des craintes. Résultat, les principaux indices boursiers mondiaux sont en baisse. Au Canada, les actions de Société Financière Manuvie, Financière Sun Life et Kingsway Financial ont été particulièrement malmenées. Hier, on a aussi vu les investisseurs se tourner vers des valeurs refuges. L’or a bondi de 70 $, à 850,50 $ US l’once, en une seule journée. Évidemment, les banques centrales tentent d’enrayer la crise. La Fed vient en outre d’injecter 180 G$ US dans l’économie. « Journal de Montréal, La Presse Affaires »
La banque d’affaires Morgan Stanley serait à la fois en discussions avec Wachovia Corporation et la banque chinoise Citic en vue d’une possible fusion. D’autres institutions ont aussi exprimé leur intérêt pour Morgan Stanley, qui considère plusieurs options. « Journal de Montréal »
Les craintes du marché sont passées de Wall Street à Londres… Deux des principales banques britanniques, HBOS et Lloyds, ont annoncé ce matin leur fusion. HBOS est en fait rachetée par Lloyds dans une transaction qui la valorise à 12,2 G de livres sterling. « Le Figaro »
Le titre du producteur d’électricité américain Constellation Energy a reculé hier de près de 20 %, après que l’agence de notation Standard & Poor’s ait placé la note de sa dette sous surveillance. Cette déconfiture boursière a soulevé l’intérêt du groupe d’énergie français EDF, qui pourrait faire une offre de reprise. « Nouvel Observateur »
Le groupe britannique Kingfisher, numéro un européen des magasins de bricolage et d’aménagement intérieur, vient de dévoiler une hausse de 23 % de son bénéfice semestriel courant, mais dit s’attendre à des temps plus durs, particulièrement en Grande-Bretagne. « Nouvel Observateur »
À court de liquidités, le plus important assureur des Etats-Unis a été secouru hier par la Fed. La banque centrale américaine a prêté 85 G$ US à American International Group (AIG) en échange d’une participation de près de 80 % dans la société. Il faut dire que la Fed se montre assez stratégique dans ses interventions, le Canada, la France et le Japon ayant tous affirmé ne pas craindre les effets de la liquidation de Lehman Brothers. Les activités de banque d’investissement et marchés de capitaux de cette banque d’affaires ont d’ailleurs été achetées pour 1,75 G$ US par la banque britannique Barclays. Malgré ces dénouements, les Bourses asiatiques et européennes ont semblé plus ou moins rassurées. Les prix du pétrole, eux, ont rebondi nettement, les opérateurs étant tranquillisés par l’annonce du sauvetage de l’assureur AIG et nerveux face à une production perturbée par les violences au Nigeria et le passage de l’ouragan Ike. « Journal de Montréal, Le Point »
Hier, Goldman Sachs et Morgan Stanley ont rassuré le marché. Le numéro un et deux à Wall Street dans le secteur des banques d’affaires continuent d’affirmer leur différence par rapport à leurs rivaux, c’est-à-dire les Merrill Lynch, Lehman Brothers et Bear Stearns, récemment emportés par la crise financière. Pour leur troisième trimestre, Goldman Sachs et Morgan Stanley ont publié des résultats encore confortablement bénéficiaires. Certes, cette fois, Goldman Sachs a souffert. Ses profits ont plongé de 70 % pour se fixer à 845 M$ US. Cela représente la plus forte chute de ses performances de son histoire. Morgan Stanley a fait mieux que Goldman Sachs, avec un bénéfice de 1,43 G, en recul de 7,7 % sur un an. « Le Figaro, Wall Street Journal »
Hier, la Réserve fédérale américaine a maintenu son taux directeur inchangé à 2 %, préférant pour l’heure tenter de calmer les marchés financiers. « Journal de Montréal »
HBOS et Lloyds seraient, selon la BBC, en discussions avancées pour un rapprochement. Les deux banques britanniques ont néanmoins refusé de commenter l’information. « Nouvel Observateur »
Après les autorités américaines, voilà que Commission européenne examine l’accord entre Google et Yahoo concernant le partage de certaines recettes publicitaires. L’objectif est de déterminer si cette entente respecte oui ou non la loi. « Le Figaro »
Nortel Networks a diminué ses prévisions pour l’année et annoncé de nouvelles coupures de coûts et ventes d’actifs. La direction de la compagnie de télécommunications canadienne s’attend maintenant à ce que les revenus de cette année soient inférieurs de 2 à 4 % à ceux de l’an dernier. « Toronto Star »
En avril dernier, l’Argentine avait signé un contrat pour la réalisation d’une ligne ferroviaire à haute vitesse, la première en Amérique du Sud. Cependant, la crise du crédit complique le financement du projet, ce qui force le pays à le repousser à 2010. Au départ, les travaux de 4 G$ US, que doit réaliser le consortium Veloxia, emmené par le groupe français Alstom, devaient débuter cette année. « Le Figaro »
Délaissant son ambition de devenir le numéro un des camions blindés en Amérique du Nord, Corporation de sécurité Garda World a annoncé hier qu’elle envisage de vendre ses activités de transport de valeurs dans le but d’effacer la lourde dette qu’elle a accumulée au cours de sa croissance rapide. La société canadienne a annoncé son changement de stratégie lors de la publication de ses résultats financiers du deuxième trimestre, qui affichent une perte de 1,1 M$ CA. « La Presse Affaires »
ArcelorMittal, leader mondial de l’acier, a fait part d’un plan stratégique d’économies d’un montant de 4 G$ US sur une période de cinq ans. La compagnie sidérurgique a précisé dans son communiqué qu’elle souhaite réduire ses coûts énergétiques et de production. « Le Figaro »
Voyant que Lehman Brothers pourrait disparaître, les participants au marché semblent maintenant considérer crédibles les scénarios catastrophes qu’ils jugeaient auparavant grotesques. Une déconfiture du système bancaire américain, dont l’onde de choc se répercuterait à travers le monde et se solderait par une vaste consolidation du secteur financier mondial, fait désormais partie des hypothèses réalistes. D’ailleurs, l’assureur AIG, dont l’action s’est effondrée en Bourse hier, lutte pour sa survie ; il essaie d’obtenir 75 G$ US des banques JP Morgan et Goldman Sachs afin de couvrir ses contrats et son fonctionnement courant. Les craintes ont également touché General Electric, en raison de ses actifs, et les banques régionale Wachovia et Washington Mutual. Alors que des journaux assurent ce matin que les banques d’affaires Goldman Sachs et Morgan Stanley seront épargnées, Nouriel Roubini, l’économiste américain qui a prédit dès 2006 une crise de l’immobilier aux Etats-Unis, dit que les difficultés vont maintenant s’abattre sur ces deux joueurs. On sait déjà que le Japon n’échappera pas à la crise. Mardi, les titres des principales banques japonaises comme Mizuho, Mitsubishi UFJ, Sumitomo Mitsui ou Resona Holdings, dont certaines sont d’importantes créancières de Lehman Brothers, ont subi des chutes de l’ordre de 10 % ou plus. « Le Figaro, L’Express, Le Devoir, Wall Street Journal »
Quelques heures après le dépôt du bilan de Lehman Brothers lundi, le site Internet du Wall Street Journal a annoncé que des discussions étaient en cours avec la banque britannique Barclays. L’intérêt de l’acheteur porte sur la souscription d’actions et d’obligations, l’investissement en Bourse et les conseils en fusions-acquisitions. « Globe and Mail »
La Réserve fédérale américaine se réunit mardi pour décider du niveau de son principal taux d’intérêt. Le marché anticipait qu’il serait maintenu à 2,0 %. Mais la probabilité d’une baisse est maintenant beaucoup plus forte depuis la quasi-faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers. Par ailleurs, la crise pourrait également forcer la Banque du Canada à diminuer à nouveau son taux directeur le mois prochain. « La Presse Affaires, Financial Post »
Le dépôt du bilan de Lehman Brothers a attisé les craintes face à la croissance économique mondiale, ce qui s’est répercuté sur les cours du pétrole. Le prix du brut tourne présentement autour de 92 $ US le baril. « Globe and Mail »
L’action de BCE a chuté en Bourse hier alors que la déconfiture de Lehman Brothers sème le doute sur le financement du projet d’acquisition et de privatisation du géant des télécommunications canadien. « Toronto Star »
Le numéro un mondial de la chimie, BASF, vient d’acheter Ciba pour 3,8 G d’euros. C’est presque une planche de salut pour le groupe suisse, affecté par la hausse des cours des matières premières et du prix de l’énergie. Ciba a glissé dans le rouge au premier semestre et aurait pu éventuellement être forcé de céder des activités. « Le Figaro »
Le site de musique en ligne Napster sera acheté par Best Buy, distributeur américain de produits électroniques grand public. Cette transaction de 127 M$ US a été annoncée par la chaîne, qui souhaite renforcer son offre de services musicaux. « Los Angeles Times »
Le projet de Banque Scotia de vendre ses fonds à son compatriote canadien Fonds CI est tombé à l’eau. Les discussions entre les deux parties n’ont pas permis d’en arriver à une entente. « Globe and Mail »
La chambranlante société forestière canadienne Tembec a annoncé hier qu’une coentreprise qu’elle détient avec la Société générale de financement du Québec, Temlan, vient de déclarer faillite. Cette faillite inclut une filiale de Temlan, la société Jager Building Systems. Des problèmes de financement seraient à la source de ce revers. « Journal de Montréal »
Le géant informatique américain Hewlett-Packard a annoncé lundi soir la suppression de 24 600 emplois, soit 7,5 % de ses effectifs, au cours des trois prochaines années. Ce vaste plan de restructuration fait suite à la récente acquisition par HP de la société de services technologiques Electronic Data Systems (EDS). « Journal de Montréal »
Six mois après son arrivée à la tête d’eBay, John Donahoe, le successeur de Meg Whitman, devrait annoncer des coupes dans ses rangs. Un plan de suppression de 1 500 postes pourrait être prochainement dévoilé par les dirigeants du site de vente aux enchères. « Le Figaro »
Bank of America, un temps présenté comme un possible repreneur de la banque d’affaires Lehman Brothers, a annoncé le rachat de sa concurrente Merrill Lynch pour 50 G$ US. L’acquisition donnera naissance à un géant bancaire qui va rivaliser avec Citigroup. Par ailleurs, ce serait la fin de la partie pour Lehman Brothers. Le repreneur le plus crédible, Barclays, a quitté la table des négociations à quelques heures de la limite fixée par les pouvoirs publics. Les autorités tentent de sauver la banque d’investissement mais hésitent sur leur engagement financier. Enfin, AIG se bat pour sa survie et tente d’obtenir un crédit relais de 40 G$ US auprès de la Fed. « Le Figaro, New York Times, Globe and Mail »
En réponse aux nouvelles tensions dans le système bancaire américain, la Fed a accepté dimanche de recevoir des titres risqués des banques. Aujourd,hui, la Banque centrale européenne a injecté 30 G d’euros de liquidités sur le marché monétaire de la zone euro pour approvisionner les banques commerciales en liquidités. La banque centrale de Chine a diminué lundi son taux d’escompte. Dimanche soir, dix banques ont annoncé la création d’un fonds d’urgence de 70 G$ US destinées aux banques qui rencontreraient des difficultés financières. Il s’agit de Bank of America, Citibank, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Merrill Lynch, Morgan Stanley, Barclays, Crédit Suisse, UBS et Deutsche Bank. Malgré toutes ces interventions, les principales places boursières mondiales sont en chute libre ce matin. « Le Figaro, New York Times, Globe and Mail »
Electronic Arts, numéro un mondial des jeux vidéo, ne fera pas l’acquisition de son petit rival Take-Two Interactive Software, l’éditeur du très controversé jeu vidéo « Grand Theft Auto ». Le porte-parole de l’entreprise n’a pas vraiment expliqué les motifs de cette décision. Il a simplement dit qu’Electronic Arts a confiance en son portefeuille de produits. « Globe and Mail »
La banque suisse UBS a trébuché en Bourse ce matin suite à la publication d’un rapport laissant entendre qu’elle pourrait inscrire pour 5 G$ US de nouvelles dépréciations au cours du deuxième semestre de son exercice financier. « The Gazette »
L’ouragan Ike, qui a balayé le coeur de l’industrie pétrolière américaine, a fait monter légèrement le pétrole autour de 101 $ US le baril. La tempête aurait toutefois amputé d’un quart la production nationale de brut et paralysé l’activité des raffineries du golfe du Mexique. « Nouvel Observateur »
La société de gestion Fidelity a accepté de racheter pour 300 M$ d’ARS (auction-rate securities) de ses clients incapables de les revendre depuis février dernier. Rappelons que neuf entreprises financières ont déjà accepté de faire la même chose. « Boston Globe »
Bien qu’ImClone Systems ait rejeté la proposition de rachat formulée par Bristol-Myers Squibb, le groupe pharmaceutique ne semble pas vouloir relever son offre. Bristol-Myers, qui possède déjà 17 % du capital d’ImClone, avait proposé à la fin de juillet une acquisition du capital restant du groupe spécialisé dans le traitement contre le cancer, pour un montant d’environ 4,5 G$ US en numéraire. Mais, depuis, un autre grand groupe pharmaceutique, dont le nom est tenu secret, aurait fait une offre plus intéressante. « Boston Globe »
Le titre Washington Mutual rebondissait en milieu d’après-midi à la Bourse de New York sur de rumeurs assurant que la banque de Seattle était en négociations avancées avec JPMorgan Chase pour son éventuel rachat. L’ancienne caisse d’épargne, qui compte parmi les valeurs ayant le plus souffert de la crise des prêts hypothécaires à risque, ne vaut plus que 5 G$ US en Bourse. Un prix largement à la portée de JPMorgan, qui a réussi à limiter les dégâts depuis le début de la crise. « La Presse Affaires »
Le fabricant de semi-conducteurs NXP, ancienne filiale du groupe Philips, dont les comptes sont dans le rouge, a annoncé hier la suppression de 4 500 emplois dans le monde (sur 31 000) et la fermeture de trois usines (États-Unis, Allemagne, Pays-Bas). Les arguments classiques sont évoqués : faiblesse du dollar, environnement économique morose… "Le Figaro"
Les choses se sont gâtées hier pour Alitalia. Excédés par la surenchère des syndicats, les entrepreneurs italiens qui étaient prêts à relancer la compagnie aérienne en quasi-faillite ont quitté la table des négociations. Depuis ce matin, le gouvernement italien cherche une autre issue. « Le Figaro »
La banque d’affaires new-yorkaise Lehman Brothers, victime d’une sérieuse crise de confiance du marché, cherche activement à se vendre. Bank of America serait même citée parmi les repreneurs possibles. Cette quête d’un acheteur, longtemps refusée par la direction du groupe, est devenue impérative suite à l’effondrement du titre en Bourse. « Le Point »
Le président russe, Dmitri Medvedev, a pour la deuxième fois en deux jours volé au secours du marché financier russe, plongé en pleine crise de confiance par la mauvaise conjoncture mondiale et par le conflit en Géorgie. Mais il n’est pas parvenu à lever le doute. « Le Devoir »
En juillet, le déficit du commerce de marchandises des États-Unis a surpris en s’aggravant à 62,2 G$ US, contre 58,8 G$ US en juin. « Ce rapport montre que le déficit commercial varie en sens opposé selon qu’on inclut ou non les échanges pétroliers, observe Yanick Desnoyers, économiste principal chez Financière Banque Nationale. Le déficit global s’est creusé, mais le déficit hors pétrole a glissé sous 20 G$ US pour la première fois depuis 2001. La raison est simple : les quantités de pétrole brut importées ont augmenté de 15 % en juillet, ce qui a permis de battre le déficit pétrolier record (-43,3 G$ US). Mais les chiffres d’août marqueront un tournant. Le prix de l’or noir ayant plongé de 31 % depuis son pic de juillet, le déficit du commerce pétrolier ne peut que diminuer. »
JC Decaux, le leader de la communication extérieure en Europe et en Asie, a confirmé être « en discussions exclusives » avec News Corporation, la maison mère de News Outdoor Group (Nog), filiale russe détenue par Rupert Murdoch. La société française souhaiterait se rapprocher de Nog et pourrait l’acquérir à hauteur de 80 %. Le montant de la transaction pourrait se situer entre 1,3 et 1,5 G$ US. « Le Figaro »
Fram, le dernier grand voyagiste français indépendant, est-il à vendre ? Selon les rumeurs, l’une des actionnaires majoritaires de l’entreprise aurait confié un mandat pour céder sa part de 40 %, jetant l’éponge après une guerre de pouvoir contre Georges Colson, son demi-frère. La mise sur le marché du numéro trois du secteur après le Club Med et Nouvelles frontières, si elle se confirmait, serait un évènement. « L’Express »
Lululemon Athletica a doublé son bénéfice au deuxième trimestre en enregistrant 11,1 M$ US, contre 5,1 M un an plus tôt. Malgré un environnement difficile dans le commerce de détail, le détaillant de vêtements de sport canadien a maintenu ses prévisions pour le restant de l’année. « The Gazette »
Le Pentagone a annulé son appel d’offres pour le renouvellement de sa flotte d’avions ravitailleurs, d’un montant initial de 35 G$ US, a annoncé hier le secrétaire américain à la Défense. Cette décision repousse à l’année prochaine, sous une nouvelle administration, le choix entre Boeing et le tandem formé par l’Américain Northrop Grumman et l’Européen EADS. « Le Devoir »
Lehman Brothers a indiqué hier avoir enregistré une perte nette estimée de l’ordre de 3,9 G$ US au troisième trimestre, ce qui est nettement pire que les attentes plutôt sombres des analystes. Cette deuxième lourde perte trimestrielle consécutive a été provoquée par d’importantes dépréciations d’actifs, d’un montant brut de 7,8 G. La plus petite banque d’affaires de Wall Street, plombée par la crise du crédit immobilier, a présenté dans l’urgence quatre mesures pour redresser la situation, essentiellement des cessions d’actifs à venir. Mais les marchés n’ont pas semblé rassurer. Et les agences de notation Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch pourraient abaisser sa cote de crédit. « Le Devoir, Le Monde, Le Figaro »
Certaines des plus importantes banques d’affaires et firmes de courtage des États-Unis, incluant Morgan Stanley, Lehman Brothers, Citigroup et Merrill Lynch, auraient participé à des transactions qui ont facilité l’évasion fiscale. Depuis une dizaine d’années, ces firmes ont développé des stratégies pour permettre à des investisseurs d’investir dans des fonds de couverture étrangers et éviter ainsi de payer des milliards de dollars au fisc. « Wall Street Journal »
C’est au tour de Bank of America de racheter des obligations ARS (auction-rate securities) vendues à ses clients. Le montant de ces rachats sera légèrement supérieur à 4,5 G$ US. « Boston Globe »
Un consortium, rassemblant les cinq premiers sidérurgistes japonais et la société de négoce Itochu, cherche à prendre le contrôle de Namisa, une société spécialisée dans l’extraction de minerai de fer, mise en vente par le brésilien CSN. « Nouvel Observateur »
Cherchant à améliorer ses ratios de capitalisation, le groupe belgo-néerlandais Fortis a mandaté Morgan Stanley pour s’occuper de la vente éventuelle de deux filiales, Fortis Intertrust, une société de conseil en gestion de fortune, et Prime Fund Solutions, une filiale de Fortis Merchant and Private Banking. Ces activités sont évaluées à environ 1,8 G d’euros. « Nouvel Observateur »
Les réassureurs n’ont pas été touchés directement par la crise des prêts hypothécaires à risque. Mais la débâcle boursière que celle-ci a entraînée a fini par les rattraper. Leurs bénéfices semestriels ont chuté en raison de la dépréciation de leurs placements en actions et obligations. Du côté des catastrophes naturelles, les réassureurs entrevoient cependant une légère baisse de 5 % des réclamations. Le nombre de catastrophes naturelles a pourtant augmenté par rapport aux autres années, mais ces désastres ont touché des populations pauvres et non assurées. « Le Monde »
Les amateurs de statistiques aimeront savoir que les banques et sociétés de services financiers ont déprécié pour 512 G$ US d’actifs depuis le début de la crise des prêts hypothécaires à risque. Les pertes par institution sont détaillées sur le site www.lepoint.fr. « Le Point »
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