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lundi 23 avril 2012, par Christine Deslandes
Quels sont les secrets des grands entrepreneurs ? Dans le livre « World changers : 25 entrepreneurs who changed business as we knew it », le journaliste John A. Byrne tente de répondre à cette question.
Pour ce faire, Byrne se dissocie des clichés usés, tels « aventurier », « courageux », « créatif », « passionné » ou « indépendant ». Il creuse plus loin afin de cerner les éléments qui ont permis à certains bâtisseurs d’avoir un succès fulgurant.
25 entrepreneurs, dont John Mackey, co-fondateur de Whole Foods, Fred Smith, fondateur de Federal Express, et Narayana Murthy, co-fondateur d’Infosys, sont ainsi disséqués. Et leur histoire est présentée dans cet ouvrage.
Premier constat qui s’impose, les grands entrepreneurs pensent différemment des autres. Là où tout le monde voit des problèmes, eux voient des solutions. Car, au lieu de s’installer dans des manières de voir le monde et de s’en satisfaire, ils ont conscience de l’évolution du monde et perçoivent les nouvelles opportunités qui se présentent.
D’autre part, un nombre étonnamment élevé d’entreprises sont nées d’une certaine fureur, d’une frustration… Par exemple, choqué de voir des frais de 40 $ être réclamés à la fin du visionnement du film « Appolo 13 », Reed Hasting a eu l’idée de lancer Netflix. Par le fait même, il s’est montré opportuniste… Mais il a fallu une certaine rage pour qu’il agisse…
Troisième constat, tout entrepreneur doit être capable de prendre des risques. En clair, il doit avoir l’esprit d’un conquérant qui, conscient du danger, fonce sans savoir s’il remportera la victoire. Grâce à ce tempérament combatif, il ira de l’avant avec son idée folle d’imposer de nouveaux produits ou de bouleverser les techniques et les modes de consommation - à laquelle presque personne ne croit -, convaincu qu’il pourra un jour anéantir les leaders existants.
Finalement, l’entrepreneur a généralement la volonté de gérer sa propre vie. En fait, la plupart d’entre eux ne peuvent pas tolérer l’autorité. Ils préfèrent être leur propre patron et donner les ordres, plutôt que d’être un second qui fait ce qu’on lui demande.
Ce livre permet au lecteur de découvrir les vertus des grands bâtisseurs, de même que leurs motivations profondes (argent, bienfait à la société, plus grande efficacité, etc.). Les entrepreneurs en herbe bénéficieront particulièrement de cet ouvrage, où ils pourront puiser beaucoup d’idées utiles comme « chercher un marché où l’on peut améliorer l’offre » ou « garder le cap même si on ne sait pas si ça va fonctionner ».