Critiquée par Warren Buffett en août dernier pour avoir réduit la cote des États-Unis en raison de l’impasse au Congrès, Standard & Poor’s se mêle à nouveau de politique au moment où les dirigeants européens entament un sommet visant à mettre fin à la crise des dettes publiques de la région. L’agence de notation a en effet menacé de dégrader la note financière de 15 pays, dont l’Allemagne et la France, et invité la BCE à agir pour défendre l’euro.