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lundi 18 juin 2012, par Christine Deslandes
Les observateurs du monde entier ont échappé un soupir de soulagement en constatant la victoire du parti de la Nouvelle Démocratie aux législatives. Antonis Samaras, le chef du parti victorieux, est arrivé en tête, devant la gauche radicale anti-rigueur Syriza. S’il réussit à former une coalition avec les socialistes du Pasok, bon troisième (33 sièges), il peut prétendre à une majorité absolue.
Mais les observateurs restent prudents, Antonis Samaras ayant trois jours pour tenter de former un cabinet. S’il échoue, le chaos politique se poursuivra.
S’il y parvient, le nouveau leader compte renégocier le programme de rigueur dicté par l’Union Européenne et le FMI, pour tenir compte de la détérioration de l’économie et du manque de rentrées fiscales. En bref, la Grèce veut plus de temps pour redresser ses finances publiques et plus d’argent. Certains observateurs estiment que le pays pourrait demander plusieurs dizaines de milliards de plus.