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vendredi 3 août 2012, par Christine Deslandes
En affirmant être prêt à tout pour sauver la zone euro, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, avait fait monter d’un cran les attentes. Du coup, son annonce d’hier a déçu.
La BCE s’est simplement dit prête à braver l’opposition de l’Allemagne pour reprendre ses rachats de dettes souveraines. Mais elle conditionne son intervention à celle des fonds de secours européens, ce qui oblige les pays en difficulté à faire une demande d’aide officielle et à accepter les conditions qui seront imposées en échange.
M. Draghi a également ouvert la porte à des mesures exceptionnelles. Mais il a seulement indiqué que la BCE en définirait les modalités appropriées au cours des prochaines semaines.