L’Europe s’entend in extremis

Les chefs de gouvernement européens sont parvenus à un accord dans la nuit pour renforcer la discipline budgétaire des pays.

Ce matin, les investisseurs réagissent positivement à la nouvelle, les grandes places boursières européennes repassant dans le vert.

Reste que ce plan de resserrement de l’union budgétaire n’est pas parfait. Il laisse en outre aux banques centrales le fardeau de répondre aux préoccupations des investisseurs qui craignent que l’Italie et l’Espagne ne soient pas en mesure d’honorer leurs obligations.

Ce plan a également divisé l’Europe. Le premier ministre britannique, David Cameron, a en effet refusé d’en faire partie, déclarant que le Royaume-Uni refusait de sacrifier sa souveraineté pour sauver l’euro.