Standard & Poor’s a abaissé de trois crans la note de la dette souveraine de la Grèce, jugeant que le pays présente un risque « encore plus élevé » de défaut. Avec des rendements de 25 % sur deux ans et 15 % sur dix ans, les obligations souveraines grecques, maintenant cotées CCC, ressemblent de plus en plus à des obligations de pacotille. Cela n’est pas sans compliquer les efforts des responsables financiers européens qui amorcent la phase finale d’un nouveau plan de sauvetage visant à aider ce pays.