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vendredi 9 mars 2012, par Christine Deslandes
L’offre d’échange de dette lancée le 24 février par la Grèce a recueilli près de 84 % d’acceptation de l’ensemble des créanciers privés. Quelque 107 milliards d’euros de dette vont ainsi être effacés.
Mais le taux d’acceptation, au-dessus du seuil minimum de 75 % fixé par la Grèce pour procéder à l’échange, demeure inférieur à la cible de 90 %. Comme ce score n’a pas été atteint sur la base du volontariat, la Grèce va mettre en marche ses clauses d’action collective (CAC). Ces clauses, votées par le Parlement, vont forcer les créanciers récalcitrants à rejoindre la restructuration.
Impossible pour le moment de savoir ce que les responsables de l’Union européenne, qui souhaitaient une restructuration volontaire, pensent de cette opération. Leurs réactions seront connues la semaine prochaine.