En raison de l’exposition des banques européennes aux dettes souveraines, il est maintenant plus facile pour certains groupes industriels européens de se financer sans elles. Ces sociétés, qui empruntent à meilleur taux que certaines institutions bancaires, préfèrent donc lever de l’argent elles-mêmes. Le géant européen de l’aéronautique EADS, qui fait partie de ce clan sélect, songe même à créer sa propre banque pour gérer sa trésorerie, d’environ 11,7 G d’euros.