Aide in extremis à la Grèce

Il aura fallu 14 heures de tractations pour ébaucher un second plan d’aide, qui contient encore des zones d’ombres. Avec ce nouveau plan de sauvetage de 237 G d’euros, la zone euro espère éviter une faillite de la Grèce.

Cet accord prévoit notamment que les créanciers privés du pays acceptent une décote de 53,5 % sur leur titre, via un échange d’obligations. Cette restructuration de la dette doit être engagée au plus tard le 22 février.

De plus, pour que les cordons de la Bourse soit déliés, deux conditions sont posées : la réussite de la restructuration de la dette et la mise en œuvre par le gouvernement, d’ici la fin de février, de mesures d’austérité déjà annoncées (baisse du salaire minimal, coupure de postes dans la fonction publique, etc.).

Les modalités du plan d’aide ne sont toutefois pas toutes connues. Elles devraient être précisées au début du mois de mars. Le FMI n’a en outre pas encore annoncé sa participation…